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Argentine : les responsables politiques des assassinats de Dario et Maxi
Cela fait quatre ans, en pleine apogée des mobilisations sociales, et alors que les piqueteros n’étaient pas encore rejettés par une partie de la "classe moyenne", que Dario Santillan et Maximiliano Kosteki ont été assassinés lors de ce qu’on appelle ici le Massacre d’Avellaneda. Les organisations sociales se mobilisent aujourd’hui pour qu’après les condamnations des policiers assassins (lors d’un procès il y a seulement quelques mois) les responsables politiques qui ont "ordonné" et planifié cette répression meurtrière soient à leur tour jugés et condamnés.

LES RESPONSABLES POLITIQUES TOUJOURS EN LIBERTE

Quatre après le "Massacre d’Avellaneda", aucun fonctionnaire public du gouvernement de Eduardo Duhalde n’a été jugé pour leur responsabilité comme auteurs intellectuels des meurtres de Darío Santillán et de Maximiliano Kosteki.

Six mois avant le Massacre d’Avellaneda, lors des journées des 19 et 20 décembre 2001, l’État assassinait 38 personnes. Depuis la chute de Fernando De la Rúa, les manifestants continueraient d’occuper les rues ; mais les partis traditionnels, avec une précision presque exacte, se ’répartissaient’ les rôle de chacun.

En janvier 2002, Eduardo Duhalde assume comme président de la Nation. En février, les forces policières assassinent Javier Barrionuevo (MTD d’Esteban Echeverría) et, en avril, blessent par balles Juan Arredondo (MTD Aníbal Verón). Pour quelques secteurs de la société ce serait deux faits isolés et la responsabilité du "fou seul". Cependant, les deux cas "annoncent" la répression du 26 juin 2002.

Auparavant, le spontanéisme de milliers de manifestants avait peu à peu diminué. Subsistaient alors les mouvements de travailleurs sans emploi, avec d’autres acteurs (des assemblées populaires, des organismes de défense des Droits Humains...), comme partie d’une recomposition naissante des liens sociaux et la conséquence croissance de la mobilisation.

Dans ce contexte, le Massacre d’Avellaneda -avec deux assassinats et plus de 60 blessés par balles- est la continuation de la politique d’un État qui réprime pour casser les formes d’organisation qui surgissent pour donner une réponse aux conditions que le système capitaliste impose.

Bien que les responsables "matériels" ont été récemment condamnés à des peines de prison, aucun fonctionnaire n’a été jugé. Eduardo Duhalde, Juan José Álvarez (ex secrétaire de sécurité), Alfredo Atanasoff (ex chef de Cabinet), Felipe Solá (Gouverneur de la province de Buenos Aires), Jorge Vanossi (ex ministre de Justice), Luis Genoud (ex Ministre de Sécurité et Justice de la province de Buenos Aires), Jorge Matzkin (ex Ministre de l’Intérieur), Carlos Soria (ex chef de la Secrétariat d’Intelligence de l’Etat-SIDE) et son second, Oscar Rodríguez, continuent à bénéficier de leur liberté et jouissent de la plus grande impunité.

En octobre 2003, le président Néstor Kirchner a soutenu que s’ouvriraient les archives de la SIDE et de la Police Fédérale et de celle de la province de Buenos Aires. Cependant, le décret à seulement permis aux trois juges du tribunal (qui a jugé les policiers) de les consulter et de décider. Ni les familles ni les parties civiles n’y ont eu accès. La volonté politique de condamner les responsables de la Massacre de Avellaneda a pris fin avec la condamnation des auteurs matériels.

Luciana/Valeria, ANRed, 22 juin 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org http://anred.org/article.php3 ?id_article=1561
Ecrit par libertad, à 14:05 dans la rubrique "International".



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