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Des voix internes de l'INRA s'opposent ouvertement aux cultures OGM
--> Les recherches OGM de moins en moins crédibles
Lu sur indymedia Auvergne : A Pont du château le 15 juin, J.P BERLAN, directeur de recherche à l'INRA de Montpellier, spécialiste de la maïsiculture et de l'économie de cette filière, a tenue une conférence sans concession à propos de la culture OGM en pleins champs.

« Interdiction de ressemer, remise au goût du jour du gène terminator, contrats allant jusqu'à engager les héritiers des exploitants, primes à la délation, exclusivité sur les produits fongicides, pesticides, herbicides, les biotechnologies s'apparentent plus à de la nécrotechnologie ». C'est par ces mots très durs que JP BERLAN a entamé son discours. « Séparer la production de la reproduction a toujours été le moteur des vendeurs de semences, empêcher coûte que coûte la concurrence déloyale et gratuite de la nature ».

Est-il utile de poursuivre ? Cet argument n'est-il pas suffisant pour refuser en bloc ce que veulent nous vendre les Limagrain, Monsanto, Syngeta, Pionneer et Compagnie ?

Et les risques ? Quelques chiffres : Après une récolte de maïs, il reste 6000 graines au m2, vivantes 12 années. 99.8% de la recherche mondiale OGM se concentre sur la production de plantes • soit tolérantes au glyphosate (produit tuant 100% toute vie aérienne et souterraine) • soit produisant elles même cette substance délicieuse Le reste de la recherche ( les plantes médicaments) est une formidable idée pour créer le risque de distribuer dans l'alimentation courante des médicaments non encore testés (déjà arrivé par deux fois).

Enfin, il a enfoncé le clou lorsqu'il a lui-même avoué que la « biotechnologie » ne peut en aucun cas prévoir le résultat des expériences. On a découvert récemment que les gênes ne sont pas aussi simples qu'on le pensait (gène de la gentillesse, gène des cheveux bouclés, etc…) mais que ce sont les interactions entre ces milliards de codes qui crées ces même caractères.

Le réel problème réside dans le fait que la nature assure des services gratuits, non marchands et que cela paraît intolérable dans nos sociétés basées sur la sacro-sainte croissance. On juge la bonne santé d'un pays via plusieurs indices, notamment son pourcentage d'agriculteurs dans la population active. Un pays peu développé économiquement n'a pas intérêt à parier sur une agriculture bio, demandant de la main d'œuvre si elle veut se voir féliciter par le FMI. Il faut qu'il se « développe » (Engrais, exode rurale et bidonvilles, entraînant la criminalité et les risques sanitaires, tourner le dos à son patrimoine culturel etc…).

A se rappeler, les 15 & 16 juillet, assemblée générale des faucheurs volontaires à Cournon. Participation des Têtes Raides, de Didier Super et de tant d'autres ! ! !

Ecrit par CNT63, à 21:14 dans la rubrique "Ecologie".



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