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Chili : pingouins énervés
Les lycéens ont débattu hier de l'offre de la présidente lors d'une massive assemblée de délégués. Ils ont dit que les réponses oficielles ne sont pas suffisantes et le principal problème est toujours le transport scolaire gratuit. Le gouvernement dit que c'est impossible en raison de son coût économique.
 
Les esprits sont toujours chauds au Chili et les "pingouins" fermes dans leur lutte. Le paquet de réformes éducatives présenté jeudi par la présidente Michelle Bachelet n'a pas plu aux lycéens qui ont repoussé hier la proposition en la considérant  insuffisante. Encore une fois, l'axe de la discorde a été la gratuité du transport. Il est clair que le conflit est loin d'être résolu. Tandis que les lycéens restent fermes dans leur revendication, le gouvernement a indiqué qu'il ne cèdera pas parce que la mesure n'est pas viable économiquement.

Les lycéens ont commencé la journée d'hier avec un grand défi : débattre les propositions formulées jeudi par Bachelet, qui ont pour objectif mettre fin à la première difficulté auquel est confronté son gouvernement, 80 jours à peine après sa naissance. La réunion des lycéens s'est développée à portes fermées dans l'Institut Supérieur de Commerce numéro 2 où, selon des médias chiliens, différents secteurs étudiants auraient divergé sur l'acceptation ou non des mesures gouvernementales. Mais le président du conseil lycéen de l'Institut National, German Westhoff, a démenti l'existence de divisions à l'intérieur du mouvement. "Nous sommes très unis", a-t-il informé.  
 
Pour les autorités chiliennes, cependant, il n'y a rien à accepter ou à refuser. Le gouvernement a durci sa position hier, après avoir assuré que les mesures proposées "sont les mesures qui vont être adoptées" et qu'il "n'y avait rien de plus à négocier". Bachelet a affirmé que la proposition formulée "est l'effort maximal que le gouvernement peut faire", tandis que le ministre de l'Education, Martin Zilic, a rappelé que "nous avons écouté les jeunes, nous avons entendu leurs inquiétudes, nous avons donné une réponse et la présidente a été claire en apportant cette réponse hier (pour jeudi)". En ce sens, une réunion supposément prévue entre lycéens et Zilic pour hier à midi a été suspendue, ce qui a provoqué la colère des étudiants. Maria Jesús Sanhueza, l'une des porte-parole du groupe, a exprimé sa gêne et a dit que les étudiants se sentent "comme des marionnettes".
 
Le sujet du transport gratuit a continué d'être le point de discorde centrale. Bien que Bachelet a dit dans son discours qu'il n'y avait pas d'argent pour mettre en application une mesure semblable, les étudiants n'en démordent pas. "Nous ne sommes pas disposés à abandonner le thème du transport gratuit. C'est un sujet super-important. Nous continuons d'avoir des compagnons qui ne peuvent pas assister au lycée par une question de ressources", a soutenu Sanhueza. Un autre des sujets en discussion est la réforme de la Loi Organique Constitutionnelle d'Enseignement (LOCE). Bachelet a annoncé qu'en juillet elle enverrait au Congrès un projet de réforme de la dite loi et la droite s'est montrée hier -de manière surprenante- d'accord avec cette proposition. Cependant, la condition imposée pour la modifier est de ne pas affecter la liberté d'enseignement, qui est ce que critiquent les étudiants. "Les réformes que veut introduire Bachelet vont finir par ne rien réformer du tout", a affirmé William Vallejos, dirigeant du Lycée Aplicacion, en dialogue téléphonique avec Pagina/12. "Le discours de Bachelet a eu un double objectif : calmer les esprits des lycéens et ne pas se mettre sur le terrain de la droite", a critiqué l'étudiant.
 
Les "pingouins" ont démontré ne pas être seuls dans leur lutte, après avoir disposé toute cette semaine d'un soutien d'étudiants et de professeurs chiliens. Il reste à voir maintenant si les lycéens s'acquittent de leur menace de mercredi : une grève sociale lundi prochain. Consulté sur cette possibilité à la sortie de la réunion avec les lycéens, Zilic a répondu que "à moi ils ne m'ont rien dit".
 
Virginia Scardamaglia, Pagina/12 (Argentine), 03 juin 2006. Traduction : Fab, santelmo@no-log.org
Ecrit par libertad, à 18:33 dans la rubrique "International".



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