Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

LE FILM SALVATEUR PUIG ANTICH PROFANE LE FESTIVAL DE CANNES.
lu sur nice.indymedia : "   Le film « Salvador » ignore le protagonisme des français Jean Marc Rouillan et Jean Claude Torres qui vivaient avec Puig Antich, qu’il présente comme "des étourdis qui faisaient des ataques des banques pour continuer à se faire des banques ». Le film ignore à l’idéologue du MIL, Jean Barrot, pseudonyme du parisien Gilles Dauvé, dirigeant du Mouvement Comuniste. Il ignore les influences françaises : le mai 68 français, les situacionistes et les intelctuels liés a la librairie Vielle Taupe, et l’influence des exilés anarchistes espagnols de Toulouse, et aussi l’impact des maquís anarchistes, entre eux Faceries, Sabater, qui ont continué la lutte contre Franco avec des armes. Nous les Espagnols célébrons la sélection du film d’Almodóvar au Palmier d’Or du Festival de Cannes, mais nous ne pouvons pas dire la même chose de la sélection "Salvador Puig Antich" à la catégorie inférieure, appelée "un certain regard", où concourent des films innovateurs qui n’optent pas au Palmier d’Or.

« Salvador », une surproduction de Mediapro et de TV-3, est un film commercial et son but est le divertissement, la désinformation et le profit, caractéristiques qui vont contre la politique et l’esperit du Festival de Cannes, célèbre pour rejeter les sur-productions américaines, les séries focalisées uniquement sur le divertissement et le spectacle, qui sont faites comme des saucisses à base de millions et d’acteurs très bien payés.

Cette profanation à l’intérieur même du Festival de Cannes, temple d’un autre cinema commercial bien fait, cinéma d’auteurs et de qualité, a été possible principalement pour les deux raisons suivantes :

D’abord, "Salvador" est l’imposture du producteur Mediapro, qui a profité des ingrédients morbides comme le garrote vil, la violence des malfaiteurs sociaux, une victime anarchiste condamnée par le dictateur Franco, et aaussi des ingrédients roses comme les seductions de petittes amies de Salvador à l’université, et d’autres anecdotes de concierges (il y a même une consierge en racontant de lieu communs comme temoignage), pour le faire passer comme un film historique et politique de l’Espagne noire, silencié encore aujourd’hui. En presentant ce faux film historique et politique, le directeur Huergas et Mediapro ont abusé et leurré les organisateurs de Cannes sensibles aux films qui montrent l’autre Espagne. Cannes a apprécié et recompensé par des prix à des excellents films de Buñuel, Saura, Victor Erice, Berlanga, Mario Camus, etc. et dernierement le film politique d’Almodovar, la mauvaise education.

"Salvador" est seulement une évasion de la réalité, un rideau de fumée de l’histoire de l’anarchiste Puig Antich. Le film est centré sur les pleurs légitimes des soeurs, de conseils reaccionaires des avocats, de la famille, des prêtres et ceux d’un gardien de prison qui dans la vie réelle torturait aux prisonniers politiques, et dans le film se convertit en rebelle antifranquiste. Ce geolier, craint par les prisionniers, conseille aussi fraternellement Puig Antich lui disant ce qui devait avoir fait un jeune aussi préparée et formée que lui. C’est un film reaccionnaire qui viole la mémoire historique des militants qui combattaient à l’époque franquiste avec des armes et sans armes pour transformer la société.

Deuxièmement, l’imposture du film "Salvador", fait dans le style des feuilletons faciles, entretenus et lacrymogènes, est aggravée en présentant en France une histoire où les militants français du MIL s’ignorent, et où est aussi ignoré l’influence française dans l’histoire de Puig Antich, indispensable pour comprendre ce qui s’est passé.

Le film de Huergas, fait à partir du livre "Compte à rebours » de Escribano, directeur de de TV-3, crée le mythe de Puig Antich, comme nationaliste catalan, comme un combattant de la democratie. Un mensonge. Pire, une caricature.

De l’histoire du Puig Antich disparaît le contexte social, le pourquoi de la lutte armée, la floraison de groupes armés, la radicalisation de grèves d’étudiants et les travailleurs, pour défendre des droits et des aspirations du peuple, qui impliquaient la destruction de la dictadure de Franco et leur successeur le prince Juan Carlos.

Le film « Salvador » ignore le protagonisme des français Jean Marc Rouillan et Jean Claude Torres qui vivaient avec Puig Antich, qu’il présente comme "des étourdis qui faisaient des ataques des banques pour continuer à se faire des banques ».

Le film ignore à l’idéologue du MIL, Jean Barrot, pseudonyme du parisien Gilles Dauvé, dirigeant du Mouvement Comuniste.

Il ignore les influences françaises : le mai 68 français, les situacionistes et les intelctuels liés a la librairie Vielle Taupe, et l’influence des exilés anarchistes espagnols de Toulouse, et aussi l’impact des maquís anarchistes, entre eux Faceries, Sabater, qui ont continué la lutte contre Franco avec des armes.

Il ignore aussi des centaines des français, artistes, intellectuels et militants, qui ont informé pendant les cinq mois avant l’exécution du militantisme politique de Puig Antich, tandis que l’opposition espagnole le considérait un gángster. Ceux-ci gouvernent aujourd’hui en Catalogne, ce sont les memes qui ont fait ce film d’un milliards d’euros pour se disculper, ou mieux dit, pour expier n’avoir fait rien jusqu’au l’enterrement, et aussi, faut pas l’oublier, pour le succès mediatique et bénéfice économique. Et toute la histoire personnelle et familial se raconte comme une leçons de catéchisme historique, pour que les jeunes d’aujourd’hui, apprennent ce qui ne doitpas être fait et de bien choisir les amis, d’etudier au lieu de trainer et de ne se lier pas à des engagements politiques qui menent à rien.

Txema Bofill, Barcelone.

http://www.paremoslapeliculasalvador.tk

http://elmil.net

Ecrit par patrick83, à 08:43 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom