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Greenpeace livre du sol radioactif ukrainien à l’AIEA
lu sur greenpeace : " Greenpeace vient de déposer un conteneur de béton de 250 kg contenant 1kg de sol radioactif dans le hall d’entrée du siège de l’Agence International de l’Energie Atomique (AIEA)
Greenpeace vient de déposer un conteneur de béton de 250 kg contenant 
1kg de sol radioactif dans le hall d’entrée du siège de l’Agence 
International de l’Energie Atomique (AIEA)Vienne, Autriche — 24/04/2006 - Il y a quelques heures, Greenpeace vient de déposer un conteneur de béton de 250 kg contenant 1kg de sol radioactif dans le hall d’entrée du siège de l’Agence International de l’Energie Atomique (AIEA). Il s'agit d'un prélèvement de sol hautement contaminé provenant d’une zone publique extérieure à la zone interdite de Tchernobyl.
Cette action vise à dénoncer l’attitude scandaleuse de l’AIEA qui n’a de cesse de minimiser les conséquences de la catastrophe de 1986. Pour assurer la sûreté du public, les prélèvements de sol ont été confinés à l’intérieur de 10 cm de béton et d’une couche de plomb.

Le sol radioactif a été prélevé par Greenpeace, dans des endroits situés entre 40 et 50 km de la centrale nucléaire de Tchernobyl, dans une zone largement éloignée de la zone d’exclusion des 30km autour du réacteur détruit, où les gens ont un libre accès. Les prélèvements ont été envoyés à des laboratoires en Ukraine et en Autriche (1). Le plus inquiétant a été la découverte d’une particule dite « chaude » dans le prélèvement. Cette particule s’est avérée être un grain hautement radioactif de combustible irradié qui a été éjecté lors de l’explosion du réacteur. Une telle particule est extrêmement dangereuse si elle est inhalée ou ingérée ou si elle vient en contact prolongée sur le corps.

« Les gens utilisent le bois, ramassent les champignons et les baies sans savoir qu’ils s’exposent à de sérieux risques radiologiques ! Les prélèvements que nous avons effectués sont 10 à 25 fois plus radioactifs que les limites définies par la Commission Européenne qui qualifie une substance comme un déchet radioactif » explique Jan Vande Putte chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace International.

En plus des particules relâchées et éjectées lors de l’explosion de Tchernobyl, plusieurs millions de mètres cubes de déchets nucléaires entreposés précipitamment à la suite de l’accident, polluent une très importante zone autour de la centrale abandonnée (2). Cette montagne de déchets constitue une bombe radiologique à retardement qui pourrait contaminer à nouveau la région jusqu’à la rivière Dnjepr qui constitue la principale réserve d’eau de l’Ukraine. Greenpeace appelle à une urgente prise en compte de cette situation et à la mise en place de mesures pour contrôler et conditionner ces déchets.

« De modestes investissements permettraient de réduire significativement les doses radioactives des populations. Au lieu de truquer les statistiques, de nier les faits et de minimiser les impacts de Tchernobyl, l’AIEA devrait aider les personnes dont les vies ont été brisées par la technologie dont elle fait la promotion à travers le monde » déclare Ivan Blokov, chargé de campagne Energie pour le bureau Russe. « Les prélèvements que nous avons effectués sont la preuve que la contamination de régions de l’Ukraine est encore forte. La volonté de l’AIEA de réhabiliter les territoires qui ont été évacués amènera à d’importants risques sur la santé ».

Consultez notre rubrique: Tchernobyl - 26 avril 1986


Notes:
(1) Mardi dernier, Greenpeace a publié un rapport qui démontre la minimisation de l’AIEA sur les conséquences sanitaires des retombées de Tchernobyl. Greenpeace accuse l’AIEA de disséminer la désinformation dans le cadre de son agenda de promotion du nucléaire, et appelle les gouvernements à amender les statuts de l’Agence en abrogeant l’article 2 qui lui donne un rôle de « promotion » en contradiction avec sa fonction de « contrôle ».
Rapport: Impacts sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl (résumé en français)

(2) Les analyses du sol faites par les laboratoire autrichien Oekologie Institute et ukrainien CREMZV pour Greenpeace, ont montré que les prélèvements sont si radioactifs qu’ils doivent être classés comme déchet radioactif selon les normes européennes. L’analyse complète des prélèvements peut-être trouvée sur : www.greenpeace.org/samplinganalysis.

Ecrit par patrick83, à 23:07 dans la rubrique "Ecologie".



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