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L'En Dehors


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Elections italiennes : Le raz-de-marée de la Maison des Libertés
Lu sur Brave Patrie. Silvio Berlusconi dernier rempart démocratique contre la dictature du prolétariat.

Après avoir habilement su faire fructifier ses fonds propres en investissant dans l’immobilier et les relations de connivence avec une classe politique passablement sensible à la flagornerie surtout quand celle-ci prend la forme de valises de liquidités en devise, Silvio Berlusconi s’est dévoué corps et âme à la République italienne. Ne reculant devant aucun sacrifice, mettant au service de la nation son puissant organe personnel de diffusion médiatique, travaillant avec acharnement à la grandeur de l’Italie sur la scène internationale, allant même jusqu’à la tendinite de la main gauche à la suite de trop nombreux serrages de mains officielles, Il Cavaliere, comme le surnomment affectueusement ses administrés, était bien légitimement candidat à sa propre succession.
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Des communistes qui n’hésitent pas à s’en prendre aux enfants

Mais dans un pays où les cellules dormantes des brigades rouges prolifèrent à la manière de leurs cousines alqaedesques dans la banlieu de Kaboul, la réaction, d’une violence prodigieuse, fut à la hauteur de l’engagement et de la probité de M. Berlusconi.

Calomnié par une presse à la botte des fondamentalistes de la collectivisation, insulté par ses détracteurs qui n’hésitèrent pas à le traiter de « délinquant politique », il fut même trahi par ses amis de la Confindustria qui, assurément sous l’emprise d’une quelconque fourberie hypnotisante tenant d’un maraboutisme le plus tribal communément pratiqué par les sectes rouges vaudou dévoreuses d’enfants, lui hurlèrent les pires insanitées. Lui qui avait tant fait pour eux aurait pu se sentir brisé par de telles attaques.

C’est mal connaître la pugnacité de l’homme-entreprise, celui qui au cours d’un simple quinquénat a réussi à doubler sa fortune, se hissant ainsi de la 47ème à la 25ème position dans le classement Forbe’s !

« Encore un mandat et je finis dans les dix premiers » déclarait-il allègre au Corriere della Sera après la publication de sa belle performance de 2005.

La clef du succès : optimiser son temps de parole à la télé

Grace à une stratégie agressive de campagne, face à une gauche emmenée par un leader au charisme équivalent à celui d’un François Hollande en pleine crise d’urticaire, M Berlusconi a su rallier à lui la grande majorité du peuple italien. Donné perdant il y a quelques mois encore, son plan média lui a permis de remonter la pente.

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Des promesses claires et pleine de bon sens, voila comment on remporte une élection

Jacques Chirac, notre grand timonier, internationalement reconnu comme un maitre absolu de la grivèlerie mais, nous l’avons encore vu ces temps derniers, bien piètre communicant, aurait fort à gagner à s’inspirer un peu plus de son homologue transalpin sur le plan du marketting télévisuel.

Silvio Berlusconi en campagne, c’est une véritable machine de guerre :

- Des promesses bidons engagements politiques forts :

o Un chien gratuit pour toutes les personnes âgées de plus de soixante dix ans, ces êtres humains respectables chez qui la solitude fait des ravages.

o Déplacer les jours fériés aux vendredis pour éviter les ponts à rallonges qui font le bonheur des employés feignants et paralysent les efforts du l’Italie qui bosse, du petit patronnat.

o Supprimer la taxe sur la récolte des ordures ménagères source de nombreuses fins de mois difficiles

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Un engagement concret : je déferai l’empereur de Vega

- Une ineffable présentation de son bilan :

o « Quand les rouges était au pouvoir, la croissance du PIB de l’entreprise Italie était à 0.9 point en dessous de la moyenne européenne, avec mon gouvernement nous sommes seulement à 0.8 point de retard. Notre gestion est plus performante »

o « Au début de la campagne, je pensais de seul Napoléon avait fait plus de bien pour le pays que mon équipe, mais à la réflexion, j’avais tort. Nous avons fait plus que lui pour l’Italie »

Mais là où Silvio Berlusconi fait le plein de voix, c’est quand il s’impose avec finesse en défenseur de la liberté individuelle, en dernier rempart de la démocratie contre la barbarie bolchévique venue tout droit de Moscou.

« Les comunistes c’est comme la mauvaise herbe, ca repousse tout le temps, c’est impossible de s’en défaire » a-t-il coutume de dire avec raison. Un simple regard par votre fenêtre devrait suffire à vous convaincre que l’hydre rouge à encore les tentacules bien implantées dans le cerveau de nos jeunes qui battent actuellement le pavé sans vraiment comprendre les enjeux économiques qui se cache derrière la main bienveillante et néanmoins prolongée d’une matraque que leur tend M De Villepin. Aveuglés par l’écroulement du mur de Berlin nous avions tous oublié que les maoistes avaient pour coutume de faire bouillir les enfants pour fertiliser les champs.

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Silvio Berlusconi adresse un message fort aux communistes

Ces communistes italiens qui poussent l’insulte blasphématoire jusqu’à un niveau de perversion rarement atteint en osant présenter, dans un pays aux valeurs morales aprement défendues par Benoit XVI, dit le « berger allemand », une candidate transexuelle répondant au sensuel prénom de Vladimir !

« Si la gauche passe, de nombreux italiens seront obligés de quitter le pays à cause de la dictature communiste qui va s’intaller » déclarait il y a peu M. Berlusconi. Mais les fiers descendants de Mussolini Jupiter ne seront pas contraints à l’éxil. Largement plébicité par les urnes Silvio Berlusconi n’a pas fini de nous faire rire se conforte, à l’âge de 69 ans, au pouvoir, pour une seconde magistrature qui portera, n’en doutons point, l’Italie à l’apogée de son rayonement international.

Avec une carrière en tous points comparable à celle de M. Berlusconi : même acharnement de la part de juges corrompus par ses adversaires politiques pour tenter de l’envoyer en prison, même fermeté quand il s’agit de barrer la route aux partis antidémocratiques extrémistes de l’échiquier politique, la victoire sans pareille de la coalition du centre droit italien pourrait emmener Jacques Chirac a poursuivre sa polituque du n’importe quoi a penser qu’un lifting du visage lui permettrai peut-être d’accéder à un troisième mandat.

Ecrit par kiffinkos, à 21:09 dans la rubrique "Actualité".



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