Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Maître Bourdon : Cyril Ferez a fait l'objet d'une véritable raclée

Lu sur Justice pour Cyril Ferez : "Lors d'une conférence de presse organisée vendredi au siège de SUD-PTT en présence de la sœur de Cyril Ferez, leur avocat, Me William Bourdon, a réclamé l'ouverture d'une information judiciaire. Tout en notant qu'"il reste des zones d'ombre" dans le déroulé précis de la soirée du 18 mars, Me Bourdon a livré, sur la base d'une "convergence d'indices", cette version des faits : "Cyril Ferez, qui était isolé et portait un badge SUD visible, ne pouvait être considéré comme une personne menaçante. (...) Si son alcoolisme explique peut-être sa conduite irrationnelle, cet état, d'évidence, n'en faisait pas une source de danger (...). Il a fait l'objet d'une véritable raclée, d'un passage à tabac pendant un temps important par une quinzaine de CRS."

Evoquant les conditions de la prise en charge, place de la Nation, du militant blessé, Me Bourdon a déploré "un retard significatif, d'évidence imputable aux forces de l'ordre". L'avocat a également accusé les pompiers de s'être rendus "complices d'une coupable omission" en ne signalant pas l'origine des blessures de M. Ferez à son arrivée à l'hôpital Saint-Antoine.

Selon nos informations, recueillies auprès de l'équipe médicale du service des urgences de cet hôpital, le motif de l'admission de Cyril Ferez, fourni par les pompiers et enregistré à 21 h 14, est "épistaxis" (saignement de nez), sans mention d'un traumatisme crânien. Voici le récit, selon ces mêmes sources, de sa prise en charge.

Arrivé "sur ses deux jambes" aux urgences, où il y a une grande affluence de malades, M. Ferez est vu, selon la procédure habituelle, par une "infirmière d'accueil et d'orientation". Suivant le protocole de soins, sa tension artérielle est prise et son état neurologique est évalué au moyen du score de Glasgow. Le score de M. Ferez est de 15 sur 15, ce qui correspond à un examen tout à fait normal. A 21 h 45, l'infirmière réexamine M. Ferez. Selon l'équipe médicale, le syndicaliste, alors assis en salle d'attente, chantonne, et n'est pas du tout agressif.

A minuit, il est transféré en salle de consultation et il s'installe lui-même sur un brancard. A l'arrivée d'un patient dans un état grave, M. Ferez aurait dit au médecin qui s'apprêtait à l'examiner : "Occupez-vous des gens les plus graves. Ne vous inquiétez pas pour moi, docteur. Moi, je peux attendre." M. Ferez est alors sur son brancard, devant la pièce où se trouvent les médecins urgentistes. Il se lève et va aux toilettes.

De même source, on relate que vers 3 h 45 du matin M. Ferez se relève de son brancard et chute de sa hauteur. Il tombe en avant et s'ouvre le menton. Entre 4 heures et 4 h 15, M. Ferez est vu par un médecin senior qui constate la dégradation de son état neurologique. L'hématome autour de l'oeil droit ne permet pas d'apprécier la pupille de ce côté. Une mesure du taux d'alcoolémie (2,7 g/l) est effectuée.

M. Ferez est transféré au service de réanimation de l'hôpital Saint-Antoine à 5 heures. Il est intubé et ventilé artificiellement à 5 h 15. Un scanner est pratiqué à 6 heures. Il montre un "volumineux hématome intracérébral", ainsi qu'un "hématome sous-dural" de moindre importance. Il n'y a pas de signe de fracture du crâne, de l'orbite de l'oeil ou du rachis cervical. M. Ferez quitte Saint-Antoine à 11 heures pour Henri-Mondor, où il arrive à 12 h 08.

Président de l'Association des médecins urgentistes de France et praticien aux urgences de Saint-Antoine, le docteur Patrick Pelloux se "félicite" de l'ouverture de l'enquête médico-administrative que le ministre de la santé, Xavier Bertrand, a confié, mercredi, à l'agence régionale de l'hospitalisation (ARH) d'Ile-de-France. "Ce n'est pas à l'Inspection générale des services de la police d'examiner s'il y a eu d'éventuels dysfonctionnements hospitaliers", souligne le docteur Pelloux, en référence au fait que l'équipe médicale a été interrogée par l'IGS.


Publié le  25.03.06

Source :

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-734511,36-754522@51-754709,0.html

Ecrit par libertad, à 16:07 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom