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Une nouvelle manoeuvre de Chirac
--> Sa seule proposition : un entretien bidon !
L'annonce faite par Chirac de deux soit disant concessions aux anti-CPE est une vaste fumisterie, faite pour amener la confusion : passons sur la question de la durée pendant laquelle l'employeur peut licencier sans avoir à motiver qui passerait de deux ans à un an pour en arriver à la question essentielle et qui, on va le voir, démontre la rouerie du vieux politicien : la motivation ou non de la rupture du contrat.

Or dans la législation actuelle du contrat à durée indéterminée, le liciencement doit avoir un cacactère réel et sérieux et le motif du licenciement doit être indiqué au salarié lors d'un entretien préalable ( auquel peut assister soit le délégué du personnel, soit un conseiller du salarié désigné par le préfet ) puis notifié dans la lettre motivée de licenciement. Ce qui permet par la suite au salarié de contester devant les prud'hommes si le licenciement est abusif.
Avec le CPE, rien de tout celà : pas de convocation, ni de lettre de licenciement avec le motif.


Or que nous dit Chirac : qu'il va faire une nouvelle loi pour que lors d'un entretien le jeune sache pourquoi il a été licencié. Mais de qui se moque-t-il ? En effet la période de deux ans ( ou d'un an ) ce qui caractérise le CPE, c'est justement de permettre le licenciement sans motif ! Alors de deux choses l'une :
- soit cet entretien sera verbal ( pas de témoin : délégué ou conseiller ) et pas d'écrit ensuite et alors cet entretien sera purement formel car l'employeur pourra y dire n'importe quoi puisqu'ensuite il ne devra justifier de rien ( si on reste dans le régime dérogatoire du CPE )
- soit cet entretien se fera dans le régime du droit commun du CDI ( assistance du délégué ou du conseiller ) lettre motivée de licenciement et dans ce cas le CPE n'existe plus, puisque c'est sa seule caractéristique.
Quand on connait Chirac et Villepin on se doute bien quelle sera la solution choisie : l'entretien bidon ! ("Mademoiselle, vous êtes charmante mais vous n'avez pas voulu coucher avec moi : c'est la porte " ).
La seule caractéristique du CPE c'était de permettre le licenciement sans motif, alors que l'on ne vienne pas nous faire prendre des vessies pour des lanternes avec un entretien pour le principe et qui ne changera rien : les paroles s'envolent, seuls les écrits restent.
Les grosses ficelles des vieux politiciens retords, ça suffit !
Qu'ils s'en aillent tous !
Libertad

Ecrit par libertad, à 01:32 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  Anonyme
01-04-06
à 09:50

tout à fait juste. Cela avait d'ailleurs été soulevé par JC MAilly ds l'émission "mots croisés". A ma grande surprise, c'est cet argument qu'il a avancé lorsqu'on lui demande pourquoi il a refusé "la main tendue" de DVP pour discuter des 2 pts: durée de la période d'essai et motivation du licenciement:
il répondit que pour la préiode d'essai, si elle diminue ce sera jusqu'à 6 mois, auquel cas, ca reprend ce qui est inscrit dans le droit du travail. Pour la motivation, si elle doit être motivée, celle-ci se fera selon les critères du droit travail. Donc si ces 2 points sont négociés, on retrouve un contrat normal, d'où l'inutilité du CPE.
Répondre à ce commentaire

  libertad
01-04-06
à 17:29

Re:

D'après les information que j'ai entendu à la radio le gouvernement s'oriente naturellement vers l'entretien bidon et le licenciement non motivé, ça ne saurait surprendre sinon c'était remettre en cause le CPE.

Entendu également sur France inter ( une fois n'est pas coutume) par des syndicalistes de la DARES (l'organisme qui fait des stats au ministère du travail ) qu'une étude était mise au placard, cette étude montrait que dans les licienciements actuellement il y avait une forte montée des licenciements pour cause personnelle par rapport aux licenciements économiques. On pourrait donc en conclure que la flexibilité réclamée par les patrons concernant le licienciement n'est pas due à des questions économiques mais bien à la volonté de pouvoir licencier sous n'importe quel prétexte et renforcer l'arbitraire qui jusqu'ici peut être contrôlé à postériori par les prud'hommes.

S'enrichir abusivement sur le dos des "pauvres" ne suffit plus à l'oligarchie, elle réclame le droit au licenciement abusif !

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